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[Flashback] Little stray bird - ft. Lennie

Sidney MacGowann
Sidney MacGowann
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Mar 19 Mar - 21:07
Sidney MacGowann
9 mois plus tôt

Il est là. Allongé comme un con sur les toits de sa baraque… De son entreprise plutôt ! De sa seule raison d’être là… Parce qu’il en a plus d’autre depuis le jour où sa Lili est partie. Depuis le jour où elle a rendu son dernier soupir au creux de ses bras alors qu’il se retenait de ne pas pleurer, mais qu’il n’a pas pu lutter bien longtemps. Parce qu’il l’aimait et qu’elle était la seule chose qui lui avait permis de ne pas perdre pied pendant autant de temps.. Mais elle n’était plus de ce monde aujourd’hui et c’était uniquement de sa faute. Il ne pouvait s’en prendre qu’à lui et chaque jour, chaque nouveau jour. Il le passait à présent en s’enfermant un peu plus à chaque fois. Parce qu’il n’était plus le même homme. Parce que la part qui s’en foutait grandissait au fond de lui et qu’il n’y pouvait rien. Il n’avait pas la volonté de faire machine arrière, ni de faire quoi que ce soit d’autre d’ailleurs. Lui, qui avait été un coureur de jupons avant sa Lili, n’avait même plus goût aux plaisirs de la chair parce qu’il savait, qu’aucune ne serait comme elle… Il soupire tout en regardant les étoiles, ses mains sur son thorax, jambes tendues. Il bouge un peu pour tirer une cigarette de sa poche qu’il glisse entre ses lèvres sans pour autant l’allumer. Pas dans l’immédiat en tout cas. Il reprend sa position initiale et c’est dans ce manège qu’il termine sa nuit… sans vraiment dormir, sans vraiment être éveillé non plus. Juste en laissant airer son esprit et son âme au grès du vent qui le porte dans un monde qui serait tout autre…

Ça n’arrive pas souvent qu’il se retrouve seul dans la ville. Seulement, là, il en a eu besoin. Il ressent de plus en plus ce besoin de retourner là où il l’a vu pour la première fois. Il ne prend même plus conscience que la ville est dangereuse pour lui lorsque cela arrive. Il le fait tout simplement. Parce qu’il n’a plus conscience de grand-chose lorsqu’il est dans cet état. C’est dans cet état d’esprit qu’il a fait faux bond à ses agents de sécurité et qu’il a pris le volant de l’une de ses voitures fonçant tout droit en direction de la ville, franchissant le barrage sans aucun mal puisque de ce côté-ci, il n’était pas surveillé. Même après toutes ses années passées loin des quartiers du côté de la ville qui l’a vu naître, il se souvient toujours des rues qu’il doit empreinter. C’est d’ailleurs peut-être pour cela qu’il roule un peu vite, faisant tout de même attention à n’écraser personne sur son passage. Et lorsque le BOUM arrive, il ne l’a pas vu venir. Il ne sait même pas ce qu’il a percuté, ni où. Les pneus crissent et résonnent dans la rue alors qu’il appuie sur le frein par à-coup plus ou moins violent pour stopper le véhicule le plus rapidement possible. Lorsque c’est enfin le cas, le silence se fait, silence que seul les vrombissements du véhicule encore en marche viennent corrompre. « Fait chier ! » Qu’il hurle dans l’habitacle. « Putain d’merde !! » Qu’il rajoute en frappant violement sur le volant cette fois. Il se ressaisit et passe une main sur son visage comme si cela pouvait calmer ce qu’il ressentait à cet instant et d’un geste rapide de la main ou ouvre se portière et en moins de deux le voilà dehors à faire le tour de l’engin métallique. Il voit alors une tignasse blonde se redresser en se tenant à la carrosserie. « Vous allez bien ? » Qu’il demande en s’approchant prudemment, mais pas de trop prêt non plus. Il regarde les rues autour d’eux et il finit par entendre les bruits de quelqu’un qui court puis ralentit. Il se tourne dans cette direction et peu voir la carrure d’un homme se dessiner non loin, bien que son visage n’est pas visible. A cet instant Sidney ce demande s’il n’est pas tombé dans un piège… Qu’est-ce qu’il peut-être con d’être partie tout seul dans le sud de la ville…
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Lennie Carlson
Lennie Carlson
Fondatrice
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Ven 22 Mar - 16:50
Lennie Carlson



LITTLE STRAY BIRD
Sidney & Lennie (Flashback)



Il est tard. Bien trop tard, et je suis encore à la maison. Je sais que j'aurai déjà du être depuis plusieurs heures au Nel'Son, mais je me sens bien trop malade pour ça. Nate m'a dit de me reposer ce matin quand il est parti de la maison, voyant la tête que j'avais. Il m'a même dit que si je me pointais au bar, je risquais de faire fuir les clients et qu'il valait mieux que je reste tranquillement à la maison. En ce moment, une sorte d'épidémie de grippe sévie en ville, et les médicaments se faisant rares, tout le monde se la refile. Je ne pense pas que ce soit ça, après tout, je ne suis pas aussi mal en point que certains de mes voisins. Mais bon, ça n'empêche pas que je sois HS. Je regarde l'heure une nouvelle fois sur la montre de papa que je porte à mon poignet et soupire. Le bar doit être plein, et moi je suis là. Bon, je sais que ça ne va sans doute pas plaire à mon frère de me voir débarquer, mais je ne suis pas faite pour rester à la maison, je m'ennuie et je ne supporte pas ça. J'attrape ma petite veste et la met sur mon dos, et enroule une écharpe autour de mon cou. Il ne fait pas forcément très froid, mais avec mon état, j'ai l'impression d'être en Sibérie plutôt qu'à New York. J'image papa entrain de me faire la morale sur le fait que je dors toujours avec la fenêtre ouverte. « Tu feras moins la maligne quand tu tomberas malade. » Je confirme, c'est vraiment pas drôle.
Une fois que je suis habillée, je sors de la maison, jette un oeil un peu partout et me retourne pour fermer à clé. Oui, faut être prudent dès que tu sors de chez toi ici, mon frère me le répète tout le temps. La semaine dernière, une de nos voisines s'est faite voler son temps alors qu'elle sortait ses poubelles. Depuis, la crainte, et sans doute la paranoïa a commencé à régner dans notre quartier, si bien que plus personne n'ose se parler ou bien se saluer. Les gens sont devenus des sauvages. En même temps je les comprend, notre voisine était une des plus gentilles personnes que nous connaissions, elle avait un certains âge, que je ne connaissais pas, et prenait souvent de nos nouvelles. Elle nous faisait même des gâteaux parfois. Mais bon, c'est la vie, c'est comme ça qu'on vit.
Je commence à marcher, les mains dans les poches de ma veste, les bras resserrés autour de mon ventre pour ne pas risquer de m'en faire piquer, bien que le fait que je sois si bien couverte empêche le vol à la tire. La nuit commence à tomber et on y voit pas grand chose. C'est à peu près dans ces moments là que les choses dérapent en ville. Je marche assez rapidement, ou du moins j'essaye vu que ma tête me tourne un peu. De temps en temps, je fais une ou deux pauses, m'appuyant contre un mur ou un poteau afin de reprendre mes esprits. Je sais que je n'aurai pas du, je le sens. C'est comme si une présence était non loin de moi, à m'épier. Inconsciemment je tourne la tête et c'est là que je le vois. Un homme, relativement grand et musclé, au visage dur me regarde comme si j'étais sa prochaine proie. Et je comprend. Il veut me voler mes heures, et profiter de la faiblesse que m'octroie ma maladie. Sans attendre je met en place l'entrainement auquel j'ai eu droit toute mon enfance, je cours. Du plus vite que je peux, et sans regarder derrière moi. Bah oui, ça ralentit. Nate me disait toujours de foncer, et papa de ne jamais m'arrêter. Alors je le fais, je sais qu'il y a quelques voitures qui passent, mais je sais aussi que si je tente de les éviter, je perdrais considérablement l'avance que j'ai. Et j'en ai pas beaucoup. Je cours durant au moins deux grandes rues, jusqu'à arriver à un nouveau croisement. C'est risqué, il y a pas mal de monde qui passe ici en général. Il faut que je fasse vite. Je ne cherche même pas à réfléchir que je me lance au milieu de la route. Une voiture me frôle, ouais, c'était moins une. En revanche, la deuxième me loupe pas, et je sens le choc contre ma hanche. En une seconde, voir moins je me retrouve au sol, et la voiture s'arrête. Les pneus ont crissé, et le bruit m'a étourdie. Ou bien est-ce ma tête qui a pris un coup. Je rale un peu de douleur avant de reprendre mes esprits, et je m'appuie sur le capot du véhicule afin de me redresser.
Je ne cherche même pas à regarder autour de moi, à savoir si l'homme qui me poursuivait est tout près et s'il va venir me voler mon temps. Tout ce qui importe est ma tête qui tourne. Une voix me parvient et je tourne finalement vers l'homme qui se rapproche de moi. Il est classe, bien trop classe pour être d'ici. Sa voiture aussi d'ailleurs, même si maintenant, elle l'est beaucoup moins avec le choc que j'ai du lui faire. Il semble regarder dans la direction d'où je venais, et je finis moi aussi par regarder. L'homme s'est arrêté et semble ne pas vouloir s'approcher plus. Il va sans doute attendre que l'homme à la voiture se barre pour reprendre où il en était. Il ne faut pas. «Le laissez pas faire s'il vous plait...» Je sais qu'il n'est pas obligé de m'aider, qu'il pourrait me laisser là, seule dans mon coin. Après tout, j'ai abîmé sa voiture parce que j'ai voulu traverser sans regarder. Et puis, je suis de la ville, il ne me doit rien. «Je paierai pour les réparations de votre voiture, mais ne me laissez pas là.» Je ne le regarde même pas, bien trop préoccupée par l'homme qui me guette un peu plus loin, resté sur le trottoir. Je sais que le conducteur peut penser que c'est un stratagème pour monter dans sa voiture et l'emmener dans une mauvaise ruelle pour lui voler son temps, qui doit être vraiment important à mon avis, mais là, j'ai juste envie de sauver ma peau.


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Sidney MacGowann
Sidney MacGowann
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Mar 2 Avr - 0:20
Sidney MacGowann
Il ne sait pas vraiment à quoi, il a affaire au moment où il sort de la voiture. On pourrait croire que pour lui, le plus important, c’est l’état de sa voiture. Et pourtant, non, c’est bien vers la personne qu’il a renversé qu’il va, pour savoir si elle va bien. Et quand il la voit se relever, il se dit qu’au moins elle n’a pas une jambe de casser. Reste à voir si ce n’est pas une côte ou un truc dans le genre pour le coup… La blondeur de la jeune femme n’est pas sans lui rappeler sa Lili… mais ses cheveux à elle sont bien trop courts. Bien, trop sale aussi. Ils n’ont pas l’air aussi soyeux et doux que ceux de sa Lili et ça lui suffit pour qu’il arrête de les regarder. Ça lui suffit pour rester connecté au monde et entendre du bruit derrière lui venant de la même rue d’où venait la jeune femme juste à côté de lui. Son regard bleu se pose alors sur la silhouette d’un homme dont il ne voit absolument pas le visage, celui-ci étant dans la pénombre. Sidney se demande s’il serait en état et en condition suffisante pour l’affronter s’il se met à l’attaquer. Pas si elle est avec lui et qu’il s’est fait piéger comme un bleus dans un foutu piège de merde ! Il regarde la jeune femme lorsqu’elle le supplie de ne pas le laisser faire. Le brun fronce les sourcils ne sachant pas quoi choisir entre mensonge et vérité. Il se dit que si elle lui ment, c’est une putain d’actrice… Et casse coup en plus de ça, parce que se faire renverser par une voiture juste pour piquer toutes ses heures au type qui la conduit, c’est quand même qu’elle en a dans le pantalon la petite !

Lorsqu’il tente un nouveau regard en direction de l’homme, Sidney s’aperçoit qu’il a avancé de quelques pas et qu’il peut à présent voir les traits de son visage aux reflets du soleil couchant. Il a sérieusement une sale gueule, MacGowann se plisse le nez dans une mimique de dégoût et lorsqu’il voit l’homme qui se met à courir vers eux Sidney pousse la jeune femme en arrière pour ouvrir la portière passagère attrapant le flingue se trouvant dans la boite à gant aussi facilement et agilité qu’un félin en pleine chasse. Il a tout juste le temps pour ressortir la tête de la voiture qu’il pointe le mec de son arme. Celui-ci se stoppe instantanément en le fixant l’air mauvais. « Bouge plus ou j’fais sauter ta sale gueule. » L’homme se met à rire sarcastiquement « Même pas cap. » À partir de là Sidney sait parfaitement qu’il va devoir donner de sa personne pour se barrer de là et comme si ce mec était son seul objectif il en oublie la gonzesse qu’il a renversée puis poussée. D’un bon, il passe par-dessus le capot encore chaud de sa voiture et voilà qu’il en vient aux mains avec le gars qui esquive son premier coup, mais pas le coup de genou que lui met Sidney dans le ventre en le forçant à se pencher en avant pour rendre le coup plus violent. « Monte » Qu’il lance à la jeune femme alors qu’il esquive un coup et lance sa crosse dans la mâchoire du gars qui recule et vacille en arrière. Le brun profite de l’instant pour sauter dans la voiture, derrière le volant, reculant le véhicule à toute vitesse pour foutre un coup de portière au gars avant de détaler en trombe, faisant crisser les pneus.

Il a la respiration d’un taureau, sa saccade et il n’arrive pas à se calmer. Parce que l’adrénaline pulse dans ses veines et tout son squelette vibre du coup qu’il a pris et qu’il sent encore dans son abdomen. Il roule comme un fou, sans dire le moindre mot, parce que pour lui, ce n’est pas le moment de parler. Il s’éloigne le plus loin possible de la rue où ils se trouvaient puis fini par s’arrêter aussi soudainement qu’il avait démarré. Il tient le volant entre ses doigts, le véhicule vrombissant toujours. Un ange passe avant qu’il ne tourne enfin le visage vers elle. « Ça va ? » Qu’il demande encore une fois. Respirer lui fait mal et pourquoi il ne le sent pas encore, pas tout à fait. Les effets de l’adrénaline sur lui qui va mettre du temps avant de redescendre. « J’ai besoin d’une clope. » Qu’il dit, comme si s’était tombé du ciel et le voilà en train de chercher à l’arrière de la voiture si son paquet de clopes n’a pas glissé quelque part. Et le voilà qui s’énerve parce qu’il ne les trouve pas. La douleur commençant à le lancer au niveau de ses côtés. « C’est toi qui m’as piqué mes clopes ? » Qu’il demande en se tournant vers elle, le regard dur. Parce qu’il l’a pas emmené pour en plus se faire voler ... Déjà, qu’il ne sait toujours pas s’il prend un risque de l’avoir dans la même voiture que lui…
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